« Un sentiment que nous avions un peu oublié », reconnaît Ntamack après la défaite des Bleus



Romain Ntamack estime que le XV de France n’a pas de regret à avoir après le revers ce samedi en Irlande (32-19), qui a rencontré fin à une série de 14 victoires de rang. L’ouvreur des Bleus veut continuer à croire au titre sur le Tournoi des VI Nations, même s’il n’y aura pas de Grand Chelem tricolore.

L’étincelle n’était pas loin, mais l’Irlande était un ton au-dessus…

Nous savions qu’il fallait jouer à 200% pour espérer gagner en Irlande, nous n’avons aucun regret là-dessus. L’équipe s’est donnée les moyens de rivaliser avec cette Irlande. On s’est « envoyés » en défense à 200%. En attaque, nous avons fait ce que nous pouvions face à une très belle défense. Cela faisait presque deux ans que nous n’avions plus perdu, c’est un sentiment que nous avions un peu oublié… mais ce qui est sûr, c’est que nous n’aimons pas cela.

Yat-il eu trop de petites erreurs qui coûtent cher en première période ?

Des petites erreurs oui, mais parce que nous avons voulu jouer. Nous sommes envoyés des ballons, nous avons fait des actions incroyables. Notre essai, si nous n’avions pas cette envie de déplacer des ballons, jamais nous ne l’avons marqué… Donc il y a beaucoup de positif à retenir de ce match. Mais si nous voulons gagner face à la meilleure nation au monde, il faut corriger ces détails. Nous regarderons tout cela à froid.

>> Revivre Irlande-France

Est-ce une piqûre de rappel avant la Coupe du Monde ?

Non, pas une piqûre de rappel, mais cela nous montre ce qu’il faut que nous travaillions encore pour atteindre ce niveau-là, pour gagner contre une Irlande qui roule sur le rugby mondial depuis un an et demi, même si nous n’ n’était pas loin derrière. Dans l’état d’esprit déjà, cela n’avait rien à voir par rapport à la semaine dernière en Italie.

Même si vous avez beaucoup défendu avec un très bon taux de réussite aux placages, l’Irlande quand elle développe son jeu et elle arrive dans les vingt-deux mètres donne l’impression que l’issue est inexorable...

Cette équipe est composée au trois-quart de joueurs du Leinster, ils ont trois fois moins de matchs que nous par saison, donc peut-être que cela compte aussi à la fin du match, où nous étions physiquement en train de pêcher alors qu’ eux pourraient jouer deux jours. Cela se voit qu’ils ont un rugby hyper huilé, ils se connaissent par cœur, il y a plein de choses qui font que c’est aujourd’hui la même équipe au monde.

Vous ne réalisez pas un deuxième Grand Chelem d’affilée : repartir au combat face à l’Ecosse va-t-il être difficile ?

Non parce qu’on ne sait jamais, l’Irlande peut faire un faux pas. Tout reste encore à jouer dans ce tournoi, nous allons nous donner les moyens de faire le mieux possible contre l’Ecosse, et pour la suite du tournoi, parce qu’il y a encore de beaux matchs qui nous attendent. Nous allons tout donner pour corriger le tir et engranger le maximum de points pour, peut-être, faire trembler les Irlandais à la fin.

Ces Irlandais, la France risque de les recroiser bientôt, lors de la Coupe du Monde…

Ils se donnent les moyens d’arriver à la Coupe du Monde en tant que favoris. Nous allons travailler dans notre coin sans faire de bruit, et corriger tout ce qui n’a pas été sur ce match. Nous allons nous donner les moyens de faire peur à tout le monde et d’engranger un maximum de confiance, même si aujourd’hui, il y a une défaite.

Proposés par Kévin Morand et Wilfried Templier à Dublin



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *