terribles regrets pour Marseille, qui passe tout près d’un grand coup au classement



En infériorité numérique pendant une heure après le carton rouge de Leonardo Balerdi, l’OM a laissé échapper la victoire dans les dernières minutes face à Strasbourg, ce dimanche en Ligue 1 (2-2). Marseille laisse passer la possibilité de conforter sa place de dauphin derrière le PSG.

Occasion manquée pour l’OM. En recevant Strasbourg, Marseille pouvait conforter sa place de dauphin. Mais malgré deux buts d’avance, les Olympiens ont concédé un match nul dans les derniers instants, ce dimanche lors de la 27e journée de Ligue 1 (2-2). Une rencontre qu’ils ont disputée en grande partie à dix contre onze, après l’exclusion de Leonardo Balerdi à la demi-heure de jeu.

Quelques heures après la défaite de l’ASM à domicile contre Reims (0-1), l’OM pouvait prendre sept longueurs d’avance sur les Monégasques, et quatre sur Lens, Vainqueur à Clermont (0-4). Igor Tudor avait aligné une équipe sans surprise, avec Mattéo Guendouzi sur le banc (seul changement par rapport au onze vainqueur à Rennes) tout comme Samuel Gigot, jugé encore trop court pour débuter. Il sera tout de même forcé de rentrer à l’heure de jeu pour pallier la blessure de Sead Kolasinac.

Mais l’OM a vite confirmé ses difficultés devant son public (7e équipe de Ligue 1 à domicile avant cette 27e journée), malgré un Vélodrome encore plein à craquer. Reléguable avant le coup d’envoi, Strasbourg a utilisé de longs ballons pour se montrer dangereux. Sanson, qui faisait son retour à Marseille deux ans après son départ pour Aston Villa, s’est fait contrer deux fois en position idéale (10e, 13e), tandis que Delaine a raté une énorme opportunité, croisant trop sa frappe (27e).

Un seul tir pour l’OM en première période

Entre temps, Diallo a forcé Lopez à la parade (16e). Surtout, c’est lui qui a provoqué le carton rouge de Balerdi, qui l’a ceinturé en position de dernier défenseur (29e). Le défenseur argentin, déjà sous le feu des critiques ses dernières semaines, une équipe plombée, déjà peu reluisante. Désorganisé depuis le coup d’envoi, l’OM a continué de subir les assauts alsaciens, à l’image d’une tête de Gameiro non cadrée à bout portant (38e). À la pause, le Racing, imprécis, comptait 12 tirs (4 cadrés) contre 1 en faveur de Marseille (non cadré).

Tudor a pourtant décidé de conserver les dix mêmes joueurs pour la reprise. Ce qui ne les empêche pas de réagir rapidement. Mieux entrés dans le second acte, ils ont marqué sur un coup franc au sol de Malinovskyi repoussé par Sels et découvert par Mbemba à bout portant (49e). Son sixième mais de la saison toutes compétitions confondues, et le 18e pour un défenseur olympien en Ligue 1 (sur un total de 51). L’OM a ensuite tenté de tenir ce court avantage, en infériorité numérique.

Aholou refroidit le Vélodrome en moins de deux minutes

Sonné, Strasbourg a peiné à réagir face à un adversaire qui avait pris confiance, poussé par un public ayant retrouvé de la voix. Malgré les pépins qui se sont qualifiés en défense, avec la blessure de Kolasinac et l’exclusion de Balerdi, l’OM s’est longtemps montré solide.

Plein de réussite, les Marseillais ont même réussi à faire le break. Sanchez a obtenu un penalty généreusement accordé pour un léger accrochage de Gulbert, qu’il s’est chargé de transformer à contre-pied (76e). Tout juste entré en jeu, Bailly a réalisé un sauvetage décisif devant sa ligne (83e). Strasbourg a pousser fort pour tenter de priver l’OM d’une 18e victoire cette saison. Et le Racing y est parvenu.

Aholou a d’abord marqué d’une tête sur corner (88e), une minute avant de décrocher un missile longue distance qui est entré avec l’aide de la transversale (89e). De quoi climatiser les supporters marseillais, qui n’avaient pas vu la victoire, leur échappant en menant de deux buts à ce moment du match depuis 75 ans. Strasboug a été récompensé de tous ses efforts, en passant même proche de la victoire dans le temps additionnel.

Après ce résultat, le Racing sort de la zone de relégation, pendant que l’OM, ​​dauphin du PSG, voit revenir Lens à deux longueurs derrière. Les Phocéens se déplaceront dimanche prochain à Reims (20h45), pour défier une équipe qui reste sur 19 matchs sans défaite en Ligue 1, avec une défense incertaine. Strasbourg, 15e, accueillera Auxerre lors d’un match décisif pour le maintien (15h).

Jules Aublanc Journaliste RMC Sport



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