Sexton égale le record de points marqués dans l’histoire du Tournoi

En inscrivant 7 points lors de la victoire de l’Irlande sur la pelouse de l’Écosse, ce dimanche, à l’occasion de la quatrième journée du Tournoi des VI nations, l’ouvreur Jonathan Sexton (37 ans) a égalé le record de points marqués dans la compétition.

Le capitaine de l’Irlande Johnny Sexon a égalé ce dimanche le record du plus grand nombre de points inscrits dans le Tournoi des VI nationsjoyeux fils compatriote, l’ex-ouvreur du Munster Ronan O’Gara, avec 557 points.

Une sensibilité et deux transformations

Sexton (37 ans, 111 sél.), qui a annoncé il ya un an avoir fixé l’âge de sa retraite à 38 ans, après le Mondial en France (du 8 septembre au 28 octobre), a égalé O’Gara à la 62e minute du match contre l’Ecosse à Murrayfield après avoir inscrit une franchise et deux transformations lors de la 4e journée du Tournoi.

Absent contre l’Italie lors de la journée précédente, la demi d’ouverture irlandaise avait marqué sept points au cours des 48 minutes qu’il a disputées lors de la victoire 32-19 contre la France à Dublin, pour atteindre un total de 550 , dépassant alors l’Anglais Jonny Wilkinson (546).

Sa 4e Coupe du monde

Sexton devrait donc contester à l’automne, sauf blessure, sa quatrième Coupe du monde, auréolé du titre de recordman de points dans le Tournoi. Il ne pourra pas en revanche atteindre celui de l’Irlandais le plus capé, détenu par Brian O’Driscoll (133 sélections), même si le XV du Trèfle se hisse jusqu’en finale du Mondial.

Mais il a déjà marqué l’histoire du rugby irlandais, son avènement comme demi d’ouverture indiscutable après la retraite de O’Gara en 2013, correspondant à une période faste du rugby insulaire, vainqueur du Tournoi en 2014 et 2015 puis en 2018 avec le Grand Chelem à la clé cette année-là.

« Un nouveau groupe, un nouveau cycle »

A sa vue, qui lui permet de ne presque jamais se tromper entre le jeu à la main ou au pied dans la distribution, et à la fiabilité de sa botte, il a ajouté au fil des ans des qualités de meneur qui ont fait de lui un choix évident pour le capitanat depuis le Mondial 2019.

Cette compétition reste une frustration majeure avec la correction contre la Nouvelle-Zélande en quart de finale (46-14), un cap que son équipe n’a jamais franchi. « On a commencé un voyage il y a quatre ans et il se terminera cette année pour ce groupe. L’an prochain, ce sera un nouveau groupe, un nouveau cycle », a-il récemment. Avant d’assurer : « On veut tout donner jusqu’à la dernière goutte et n’avoir aucun regret. »