Macron se prononce « à l’été » sur la présence d’athlètes russes à Paris 2024



Après avoir échangé avec le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky, lors de sa visite en France, Emmanuel Macron précise qu’il se prononce « à l’été » concernant la présence ou non d’athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Le président français Emmanuel Macron a affirmé ce jeudi avoir « parlé » avec Volodymyr Zelensky d’une éventuelle exclusion des athlètes russes des Jeux olympiques de 2024 à Paris, réclamée par le président ukrainien, tout en précisant qu’il se prononcerait personnellement « à l’été ». « Nous en avons parlé, j’ai expliqué aussi comment les choses se tenaient », a déclaré le président français à son arrivée à un sommet européen à Bruxelles, au lendemain d’un dîner ukrainien avec le dirigeant à Paris.

Fin janvier, le président Zelensky a demandé à Emmanuel Macron que les Russes Sois bannis des prochains JO (26 juillet-11 août 2024), en raison de l’invasion dévoilée il y a près d’un an par Moscou en Ukraine. Malgré les appels répétés de Kiev, le Comité international olympique (CIO) pousse désormais les fédérations internationales à envisager leur participation « sous bannière neutre ».

« Une clause de revoyure » et une évaluation « en fonction des circonstances »

Selon le président français, la position du DSI « ne couvre pas la période des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques qui se tiendront en France ». « C’est à l’été que nous aurons une clause de revoyure et que nous l’apprécierons en fonction des circonstances, et en fonction de ce qui se tient sur le terrain », at-il ajouté.

Prié de donner sa position en tant que président du pays hôte, il a répondu : « je vous le dirai au moment où il y a une clause de rendez-vous, je ne vais pas vous répondre aujourd’hui à une question ne qui se pose pas ». Mais relancé pour savoir s’il n’excluait pas de bannir les athlètes russes, il a assuré : « non ».

la réapparition du débat sur la présence ou non des Russes et Bélarusses à Paris, les divers protagonistes se rapportent la responsabilité d’une décision sur ce sujet. Le CIO martèle que ce sont les fédérations sportives internationales qui conservent « les seules autorités » régissant leurs compétitions aux JO. Les dites fédérations restent pour le moment silencieux. Même s’il envoie traditionnellement ses convocations aux comités olympiques nationaux un an avant les Jeux, le CIO n’a jamais annoncé de décision « avant l’été » comme celle évoquée par les autorités françaises.



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