Le cyclone Freddy fait au moins une dizaine de morts au Malawi



Publié le : Modifié le :

Le cyclone Freddy, qui a de nouveau touché le Mozambique ce week-end, est en passe d’être classé le plus longtemps jamais enregistré. Selon la police du Malawi, il a fait au moins 11 morts et 16 disparus.

Il n’en finit pas de semer la destruction et la mort sur son passage. Le cyclone Freddy a fait au moins 11 morts et 16 disparus, a annoncé la police du Malawi lundi 13 mars. Des pluies torrentielles et des vents violents ont balayé le pays ainsi que le Mozambique voisin, frappé pour la deuxième fois par ce phénomène météorologique inédit.

Au Mozambique, Freddy a tué au moins une personne et déplacé des dizaines d’autres dans la nuit de samedi à dimanche, selon un premier bilan des autorités locales.

Le cyclone avait déjà fait 10 morts dans ce pays d’Afrique australe lors de son premier passage fin février, et 17 au total à Madagascar où il a également frappé deux fois, décrivant une trajectoire en boucle rarement désignée par les météorologues.

Plus de 100 000 usagers sont privés de courant, selon la compagnie publique d’électricité. Une école de la région a été complètement détruite.

Selon les ONG sur place, le cyclone a favorisé de graves destructions et endommagé de nombreuses maisons, notamment dans la région de Quelimane. « La ville est privée d’électricité, d’eau et de couverture cellulaire », selon Guy Taylor, porte-parole de l’Unicef.

Actif depuis plus d’un mois

Freddy devrait quitter le Malawi et le Mozambique au cours de la semaine et s’affaiblir, selon les acheteurs.

S’il est déjà redescendu au stade de tempête tropicale, il provoque cependant des vagues allant jusqu’à 8 mètres et de fortes pluies, selon l’Institut national de météorologie du Mozambique (Inam).

Le phénomène, atypique, est en passe d’être considéré comme le cyclone le plus longtemps jamais enregistré.

Freddy, qui s’est formé au large de l’Australie, a atteint le stade de tempête le 6 février. Il sévit dans l’océan Indien depuis 34 jours.

« Sa très longue longévité s’explique par sa trajectoire d’est en ouest qui ne lui a jamais permis de s’évacuer vers les latitudes sud, où les systèmes dépressionnaires perdent leurs caractéristiques tropicales », a expliqué à l’AFP Emmanuel Cloppet, directeur de Météo-France pour l’océan Indien.

Avec AFP



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *