La nouvelle version de la Super League, une arme contre les clubs-états comme le PSG ou Manchester City ?
Co-fondateur de la société A22 Sports Management à l’origine de la création de la Super League, Anas Laghrari était l’invité de l’After Foot ce jeudi sur RMC. Ce dernier ya défendu la nouvelle version du projet de concours européen en précisant les objectifs financiers qui y seront appliqués.
Deux ans après la tornade super ligue, brève mais intense, le projet reste toujours d’actualité assure ses promoteurs. Côté clubs, seuls le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin revendiquent encore leur appartenance à ce projet. Ce jeudi, la société A22 Sports Management, à l’origine de ce projet de compétition européenne distincte de l’UEFA, a repris son offensive médiatique.
En présentant les grandes lignes du nouveau projet. Autour de dix principes, cette Super League nouvelle version assure qu’il s’agit d’une « compétition ouverte avec plusieurs divisions » et un total de 60 à 80 équipes, avec une organisation « sans membres permanents » et « un système de qualification ouvert reflétant les performances nationales des clubs. »
« Tout le monde devrait être à l’abri d’une inflation incontrôlée »
Un projet qui se veut plus axé sur la méritocratie. Et qui pourrait s’attaquer aux clubs-états comme le PSG ou Manchester City ? La réponse d’Anas Laghrari, ce jeudi dans l’Après Foot sur RMC, semble aller dans ce sens :
« Je pense que tout le monde devrait être à l’abri d’une inflation incontrôlée qui vient du fait que quelqu’un peut se permettre de faire joujou avec un club de foot et perdre 400 millions d’euros par an et pourquoi pas deux des milliards par an d’ailleurs en achetant tous les joueurs et en acceptant une inflation dans le système, estime-t-il. On pense que c’est très mauvais d’avoir des gens qui perdent toujours de l’argent en opérant un club Ce n’est pas bon car ça crée de l’inflation, parce que quand un club arrive, et qu’il a les moyens de perdre de l’argent, il crée de l’inflation pour d’autres clubs qui n’ ont pas les moyens et qui malheureusement peuvent suivre et se retrouver dans des situations très délicates. Et puis, il y a aussi le cas des clubs qui, après avoir vécu longtemps aux frais d’un propriétaire riche, le joueur où ce propriétaire s’en va ce club descend aux oubliettes. Donc, ce n’est pas sain. Ce n’est pas un environnement qui permet aux fans d’avoir un club qui peut se développement de manière normale. »