« Je l’ai poussé à tirer là », Martinez raconte son magnifique arrêt devant Kolo Muani



Un peu moins de deux mois après le triomphe de l’Argentine à la Coupe du monde au Qatar, Emiliano Martinez est revenu pour France Football sur sa parade Décisionnelle face à Randal Kolo Muani lors de la finale face aux Bleus.

18 décembre 2022, France-Argentine, finale de la Coupe du monde à Lusail. Il ne reste plus qu’une poignée de secondes à jouer en prolongation lorsque la défense argentine se retrouve piégée par un ballon aérien d’Ibrahima Konaté à destination de Randal Kolo Muani. L’attaquant de Francfort, appelé de dernière minute au Qatar après le forfait de Christopher Nkunku, a le destin de ce match totalement fou au bout de ses pieds.

« Je l’ai poussé à tirer là »

En première intention, il arme une lourde frappe du droit mais Emiliano Martinez vient repousser le ballon d’un arrêt digne d’un handballeur. La suite est connue. Deux mois après, le héros de l’Albiceleste, a expliqué cette incroyable parade dans un long entretien donné à Football France. « Le ballon a pris un effet étrange après avoir rebondi et j’ai senti qu’il pouvait la reprendre de volée. Je suis alors sorti « en diagonale », en provoqué un peu d’espace sur ma gauche, au premier poteau. Comme pour lui dire : « Vas-y, mets-là à cet endroit. » Je l’ai poussé à tirer là », témoigne-t-il.

« Puis, au moment de sa frappe, j’ai détendu mon bras gauche et ma jambe gauche pour refermer l’angle. C’est quelque chose que j’avais travaillé, bien sûr. Le fait de m’être entraîné pendant des années avec de grands attaquants m’a aidé sur cette action », poursuit le portier d’Aston Villa, qui raconte aussi travaillé avoir en amont les tirs au but avec un psychologue, pour mieux comprendre « ce qui pouvait se passer dans la tête du tireur  » et comment faire pour le déstabiliser.

Kolo Muani, lui, a encore cette action « en travers de la gorge ». « Je la regarde encore, je la connais par cœur, at-il récemment reconnu au micro de être au sport. Dans ma tête, je me suis dit : ‘Randal, il faut que tu tire’. J’ai essayé de tirer au premier poteau, le gardien fait un très bel arrêt et la sorte bien. J’ai perdu ce duel. (…) C’est ça qui va me pousser tout le temps à marquer et à me surpasser. Je pense que ce mais que j’ai raté va me donner de la force. »





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